Je connais un pays, on dirait un jardin
Je peux y vivre nue sans avoir jamais froid
Quand j´y ferme les yeux, je trouve sous mes doigts
Tous les chemins
J´ai le fond de tes yeux pour y chercher de l´or
La couleur de ta peau pour lire les saisons
Le creux de ton épaule pour ligne d´horizon
Et tout autour de moi tes bras font le décor
Au pays de ton corps
J´y ai vu des prodiges et de plus grands mystères
Que l´été en décembre ou que la neige en mai
À ce qu´il me semble, plus je le connais
Plus je me perds
Et s´il mesure à peine un mètre quatre-vingts
J´y fais plus de chemin avec un seul baiser
Que ne font dans le ciel les hommes et leurs fusées
C´est un pays où l´on voyage avec les mains
Le pays de ton corps
Je connais un pays, on dirait un jardin
Je peux y vivre nue sans avoir jamais froid
Quand j´y ferme les yeux, je trouve sous mes doigts
Tous les chemins
J´ai le fond de tes yeux pour y chercher de l´or
La couleur de ta peau pour lire les saisons
Le creux de ton épaule pour ligne d´horizon
Quand, paresseusement, je m´enroule et m´endors
Au pays de ton corps
Paroles & Musique : Catherine Le Forestier