Embrasse-moi

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Embrasse-moi encore Embrasse-moi enfin De ton coeur sur mon corps Et de tes mains sur mes reins.   Embrasse-moi très fort Embrasse-moi comme si J’étais le dernier port Juste avant la folie ...
Embrasse-moi encore Embrasse-moi enfin De ton coeur sur mon corps Et de tes mains sur mes reins.   Embrasse-moi très fort Embrasse-moi comme si J’étais le dernier port Juste avant la folie ...

Rock’ n’ roll

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Le rock’n roll est mort et c’est moi qui l’ai tué
Qu’auriez-vous fait devant ce corps atrocement mutilé ?
Fallait-il qu’il s’échappe encore inspirant la pitié
Ou fallait-il le mettre à mort, cet animal blessé?

Il a tellement vendu son âme à tout les râteliers,
Qu’il était tout tordu dedans, qu’il en était tout désolé.
Il a baissé les yeux et ne m’a même pas supplié                                                                                                                                                                                                             Son dernier mot fut un aveu, c’est tout ce que j’attendais.

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Le rock’n roll est mort et c’est moi qui l’ai tué
Avant de passer l’arme à gauche, il m’a tout raconté
Comment lui le gamin des rues, l’enfant des dominés 
A compromettre est devenu un bourgeois gominé

Il portait des révolutions sans vraiment les comprendre,
Il faut se connaître, dit-on,  pour pouvoir se défendre
Sinon c’est à bon prix que se vend l’imposture 
Elle saura vous mettre au tapis, vous avoir à l’usure.

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Le rock’n roll est mort et c’est moi qui l’ai tué
Faisant sa prière aux ancêtres il s’est même excusé
D’avoir perdu l’impertinence au fils des années 
De simuler la décadence, de jouer à la poupée

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Paroles et musique: Guillaume Favray

Chantée par Melissmell 

Le rock’n roll est mort et c’est moi qui l’ai tué
Qu’auriez-vous fait devant ce corps atrocement mutilé ?
Fallait-il qu’il s’échappe encore inspirant la pitié
Ou fallait-il le mettre à mort, cet animal blessé?

Il a tellement vendu son âme à tout les râteliers,
Qu’il était tout tordu dedans, qu’il en était tout désolé.
Il a baissé les yeux et ne m’a même pas supplié                                                                                                                                                                                                             Son dernier mot fut un aveu, c’est tout ce que j’attendais.

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Le rock’n roll est mort et c’est moi qui l’ai tué
Avant de passer l’arme à gauche, il m’a tout raconté
Comment lui le gamin des rues, l’enfant des dominés 
A compromettre est devenu un bourgeois gominé

Il portait des révolutions sans vraiment les comprendre,
Il faut se connaître, dit-on,  pour pouvoir se défendre
Sinon c’est à bon prix que se vend l’imposture 
Elle saura vous mettre au tapis, vous avoir à l’usure.

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Le rock’n roll est mort et c’est moi qui l’ai tué
Faisant sa prière aux ancêtres il s’est même excusé
D’avoir perdu l’impertinence au fils des années 
De simuler la décadence, de jouer à la poupée

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Bang Bang Shoot Shoot
Bang Bang Shoot Shoot 
Bang Bang Bang Bang

Paroles et musique: Guillaume Favray

Chantée par Melissmell 

La vie va

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  Qu’avons nous vu de nos deux viesSi ce n’est nos ans qui s’en vontVous qui voulez toujours en vainMa vie qui va que pour du vent On ne se voit plus que pour vousCessons de ...
  Qu’avons nous vu de nos deux viesSi ce n’est nos ans qui s’en vontVous qui voulez toujours en vainMa vie qui va que pour du vent On ne se voit plus que pour vousCessons de ...

Si

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Si j’étais l’amie du bon Dieu. Si je connaissais les prières. Si j’avais le sang bleu. Le don d’effacer et tout refaire. Si j’étais reine ou magicienne, princesse, ...
Si j’étais l’amie du bon Dieu. Si je connaissais les prières. Si j’avais le sang bleu. Le don d’effacer et tout refaire. Si j’étais reine ou magicienne, princesse, ...

La honte de pleurer

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Il est là comme un imbécile De la rosée au bord des cils Le coeur abruti de chagrin Il se regarde dans la glace Où vaguement un ange passe Une femme au regard lointain Et c’est peu dire ...
Il est là comme un imbécile De la rosée au bord des cils Le coeur abruti de chagrin Il se regarde dans la glace Où vaguement un ange passe Une femme au regard lointain Et c’est peu dire ...

Une mère

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Une mère, Ça travaille à temps plein, Ça dort un œil ouvert, C’est d’garde comme un chien, Ça court au moindre petit bruit, Ça s’lève au petit jour, Ça fait des petites nuits. ...
Une mère, Ça travaille à temps plein, Ça dort un œil ouvert, C’est d’garde comme un chien, Ça court au moindre petit bruit, Ça s’lève au petit jour, Ça fait des petites nuits. ...

Suzanne

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 Suzanne t’emmène écouter les sirènes Elle te prend par la main Pour passer une nuit sans fin Tu sais qu’elle est à moitié folle C’est pourquoi tu veux rester Sur un plateau ...
 Suzanne t’emmène écouter les sirènes Elle te prend par la main Pour passer une nuit sans fin Tu sais qu’elle est à moitié folle C’est pourquoi tu veux rester Sur un plateau ...

L’enfermée

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J’ vis cheu mes enfants pasqu’on m’ trouv’ berlaude :
l’s m’ coup’nt du pain blanc, rapport à mes dents ;
l’s m’ donn’nt de la soup’ ben grasse et ben chaude,
Et du vin, avec deux bouts d’ sucr’ dedans.
I’s font du ben-aise autour de moun âge ;
Mais, ça c’est l’ méd’cin qu’en est caus’, ben sûr !
l’s m’enferm’nt dans l’ clos comme eun pie en cage,
Et j’peux pas aller pus loin qu’ les quat’ murs.

La porte !
l’s veul’nt pas me l’ouvri’… la porte !
Quoué que j’ leu-z-ai fait, qu’i’s veul’nt pas que j’sorte?
Mais ouvrez-la moué don’…, la porte !…

…Hé ! les bieaux faucheux qui part’nt en besogne !
Non ! j’ sés pas berlaud’… j’ai tous mes esprits !
J’ sés mêm’ ‘cor solide, et j’ai forte pogne ;
S’i’ vous faut queuqu’un pour gerber, v’nez m’ qu’ri.
J’ voudrais ben aller aux champs comm’ tout l’ monde ;
J’ai hont’ de rester comm’ ça sans oeuvrer,
A c’tte heur’ qu’i’ fait doux et qu’ la terre est blonde…
Si vous m’ défermez, c’est vous qu’hérit’rez !

La porte !
l’s veul’nt pas me l’ouvri’… la porte !
Quoué que j’ leu-z-ai fait, qu’i’s veul’nt pas que j’sorte?
Mais ouvrez-la moué don’…, la porte !…

…Hé ! mon bieau Jean-Pierr’, qu’est déjà qui fauche,
l’s dis’nt que j’ sés vieill’… mais tu sais ben qu’ non :
A preuv’ c’est que j’ sés ‘cor si tell’ment gauche
Que j’ fais l’ coqu’licot en disant ton nom.
Va, j’ nous marierons tout d’ même et quand même,
Malgré qu’ t’ay’s pas d’ quoué pour la dot que j’ai !…
Viens-t-en m’ défermer, si c’est vrai qu’ tu m’aimes,
Et courons ach’ter l’ bouquet d’oranger ! 

La porte !
l’s veul’nt pas me l’ouvri’… la porte !
Quoué que j’ leu-z-ai fait, qu’i’s veul’nt pas que j’sorte?
Mais ouvrez-la moué don’…, la porte !…

Mais… l’galant qu’ j’appell’… c’est défunt mon homme…

Mais… les bieaux faucheux… pass’nt pas, de c’temps-là :
Mais… ça s’rait don’vrai que j’sés berlaud’ comme
L’ s’ racont’nt tertous ! I’ fait du verglas.
Pourtant, y a queuqu’un qui passe à la porte ?
C’est môssieu l’ curé, les chant’s et l’ bedieau
Qui vienn’nt défermer su’ terr’ les vieill’s mortes
Pour les renfermer dans l’ champ aux naviots…

La porte !
On me l’ouvrira ben…, la porte :
L’ jour de l’enterr’ment faudra ben que j’sorte…
Vous l’ouvrirez, que j’dis ! … la porte !

Paroles: Gaston Couté

Musique: Gérard Pierron 

Récitée par Bernard Meulien

J’ vis cheu mes enfants pasqu’on m’ trouv’ berlaude :
l’s m’ coup’nt du pain blanc, rapport à mes dents ;
l’s m’ donn’nt de la soup’ ben grasse et ben chaude,
Et du vin, avec deux bouts d’ sucr’ dedans.
I’s font du ben-aise autour de moun âge ;
Mais, ça c’est l’ méd’cin qu’en est caus’, ben sûr !
l’s m’enferm’nt dans l’ clos comme eun pie en cage,
Et j’peux pas aller pus loin qu’ les quat’ murs.

La porte !
l’s veul’nt pas me l’ouvri’… la porte !
Quoué que j’ leu-z-ai fait, qu’i’s veul’nt pas que j’sorte?
Mais ouvrez-la moué don’…, la porte !…

…Hé ! les bieaux faucheux qui part’nt en besogne !
Non ! j’ sés pas berlaud’… j’ai tous mes esprits !
J’ sés mêm’ ‘cor solide, et j’ai forte pogne ;
S’i’ vous faut queuqu’un pour gerber, v’nez m’ qu’ri.
J’ voudrais ben aller aux champs comm’ tout l’ monde ;
J’ai hont’ de rester comm’ ça sans oeuvrer,
A c’tte heur’ qu’i’ fait doux et qu’ la terre est blonde…
Si vous m’ défermez, c’est vous qu’hérit’rez !

La porte !
l’s veul’nt pas me l’ouvri’… la porte !
Quoué que j’ leu-z-ai fait, qu’i’s veul’nt pas que j’sorte?
Mais ouvrez-la moué don’…, la porte !…

…Hé ! mon bieau Jean-Pierr’, qu’est déjà qui fauche,
l’s dis’nt que j’ sés vieill’… mais tu sais ben qu’ non :
A preuv’ c’est que j’ sés ‘cor si tell’ment gauche
Que j’ fais l’ coqu’licot en disant ton nom.
Va, j’ nous marierons tout d’ même et quand même,
Malgré qu’ t’ay’s pas d’ quoué pour la dot que j’ai !…
Viens-t-en m’ défermer, si c’est vrai qu’ tu m’aimes,
Et courons ach’ter l’ bouquet d’oranger ! 

La porte !
l’s veul’nt pas me l’ouvri’… la porte !
Quoué que j’ leu-z-ai fait, qu’i’s veul’nt pas que j’sorte?
Mais ouvrez-la moué don’…, la porte !…

Mais… l’galant qu’ j’appell’… c’est défunt mon homme…

Mais… les bieaux faucheux… pass’nt pas, de c’temps-là :
Mais… ça s’rait don’vrai que j’sés berlaud’ comme
L’ s’ racont’nt tertous ! I’ fait du verglas.
Pourtant, y a queuqu’un qui passe à la porte ?
C’est môssieu l’ curé, les chant’s et l’ bedieau
Qui vienn’nt défermer su’ terr’ les vieill’s mortes
Pour les renfermer dans l’ champ aux naviots…

La porte !
On me l’ouvrira ben…, la porte :
L’ jour de l’enterr’ment faudra ben que j’sorte…
Vous l’ouvrirez, que j’dis ! … la porte !

Paroles: Gaston Couté

Musique: Gérard Pierron 

Récitée par Bernard Meulien