Vice et vertu

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Sur ou contre toi je ne bouge plus je ne bouge pas J’écoute les ombres interrompues la mienne qui ne s’endort pas J’entends ton sang qui tape au loin, comme un indien ...
Sur ou contre toi je ne bouge plus je ne bouge pas J’écoute les ombres interrompues la mienne qui ne s’endort pas J’entends ton sang qui tape au loin, comme un indien ...

Les amis d’autrefois

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Les amis d´autrefois
S´ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler
Nous n´étions, nous n´étions
Qu´à peine moins vieux
Nous avions, nous avions
Envie d´être heureux
Et s´il y avait la mer
S´il y avait le vent
Un ciel toujours couvert
Et puis nos vingt ans
C´est pour une aventure
Que nous inventions
Plus la mer était dure
Et mieux nous vivions
Et quand au soir tranquille
On se retrouvait
Magique et facile
Cet air nous berçait

Oh souvenez-vous-en
M´oubliez pas trop
J´ai glissé nos vingt ans
Dans ces quelques mots
Croyez-vous, croyez-vous
Qu´on oublie son cœur?
Avec vous, avec vous
J´ai compris le bonheur
Nos rires, nos folies
Sur un fond de ciel
Notre île était jolie
La mer était belle
Nous avions encore l´âge
D´aimer pour de vrai
Et de tous ces naufrages
Nos cœurs se riaient
Mais Dieu que c´est dommage
Vous avez grandi
Vous n´êtes plus sauvages
Que le samedi

Mes amis d´autrefois
Nous voici au sec
Nous rêvons quelquefois
De l´île Drenec
Il fallait, il fallait
Naviguer sans plus
Si j´avais, si j´avais
Oh si j´avais su
Je m´y serais noyée
Pour ne pas vieillir
Pour ne jamais changer
Pour n´en plus partir
Mes amis que j´appelle
Mes amis perdus
Dieu que la mer est belle
Quand on n´navigue plus
Oh que la mer me manque
Que la mer est loin
Oui la mer me flanque
Un fameux coup de chien

Les amis d´autrefois
S´ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler

Paroles et musique: Anne Sylvestre

Les amis d´autrefois
S´ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler
Nous n´étions, nous n´étions
Qu´à peine moins vieux
Nous avions, nous avions
Envie d´être heureux
Et s´il y avait la mer
S´il y avait le vent
Un ciel toujours couvert
Et puis nos vingt ans
C´est pour une aventure
Que nous inventions
Plus la mer était dure
Et mieux nous vivions
Et quand au soir tranquille
On se retrouvait
Magique et facile
Cet air nous berçait

Oh souvenez-vous-en
M´oubliez pas trop
J´ai glissé nos vingt ans
Dans ces quelques mots
Croyez-vous, croyez-vous
Qu´on oublie son cœur?
Avec vous, avec vous
J´ai compris le bonheur
Nos rires, nos folies
Sur un fond de ciel
Notre île était jolie
La mer était belle
Nous avions encore l´âge
D´aimer pour de vrai
Et de tous ces naufrages
Nos cœurs se riaient
Mais Dieu que c´est dommage
Vous avez grandi
Vous n´êtes plus sauvages
Que le samedi

Mes amis d´autrefois
Nous voici au sec
Nous rêvons quelquefois
De l´île Drenec
Il fallait, il fallait
Naviguer sans plus
Si j´avais, si j´avais
Oh si j´avais su
Je m´y serais noyée
Pour ne pas vieillir
Pour ne jamais changer
Pour n´en plus partir
Mes amis que j´appelle
Mes amis perdus
Dieu que la mer est belle
Quand on n´navigue plus
Oh que la mer me manque
Que la mer est loin
Oui la mer me flanque
Un fameux coup de chien

Les amis d´autrefois
S´ils entendent ça
Les amis du passé
Vont se rappeler

Paroles et musique: Anne Sylvestre

Comment ça va ?

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Comment ça va ? Tu parles d’une question Regarde-moi Perdue dans mes saisons Y’a des tempêtes Partout dans ma maison Y’a des fenêtres Mais y’a plus d’horizon   ...
Comment ça va ? Tu parles d’une question Regarde-moi Perdue dans mes saisons Y’a des tempêtes Partout dans ma maison Y’a des fenêtres Mais y’a plus d’horizon   ...

Le Lapin

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J’avais quinze ans

Et des couleurs,

La rose aux dents,

Le rouge au coeur,

J’avais quinze ans

Et je courais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

J’avais quinze ans

Et quelques fleurs

Serrées dedans

Ma main en sueur,

J’avais quinze ans,

Et je tremblais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

J’avais quinze ans

Et, bien à l’heure,

Sur le cadran

Du Quai aux Fleurs,

J’avais quinze ans

Et j’attendais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

J’avais quinze ans,

Tombent les heures,

Passent les gens,

Coulent les pleurs,

J’avais quinze ans

Et je mourais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

Alors, il est arrivé, mon Lapin

Un Lapin rose et bleu argentin,

Avec aux oreill’es des clochettes,

Au fond des yeux des pâquerettes,

Il a mis dans sa main ma main…

 

Alors, il est arrivé, mon Lapin,

Il m’a dit: « Elle reviendra demain,

Tu sais, peut-être qu’elle est malade,

Qu’elle a trop mangé d’marmelade,

Qu’elle a pas trouvé son chemin… »

 

Alors, il m’a emporté, mon Lapin,

Loin du pays du Premier Chagrin,

Loin du pays des Enfants Sages

Qui n’auront plus jamais d’images,

Qui ne comprendront plus jamais rien…

 

On a tous dans le coeur un Lapin,

Bien caché, bien enfoui dans un coin,

Qui se pointera sans manière

Si t’es un chouïa solitaire,

Qui mettra dans ta main sa main…

 

On a tous dans le coeur un Lapin,

C’est peut-être un’e musique ou un chien

Qui te sauv’era de la fourrière,

Qui te tirera en arrière,

Qui te f’ra un bout du chemin…

 

On a tous dans le coeur un Lapin,

C’est peut-être l’étranger, ton voisin ?…

 

 Paroles et musique: Henri Tachan 

 

J’avais quinze ans

Et des couleurs,

La rose aux dents,

Le rouge au coeur,

J’avais quinze ans

Et je courais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

J’avais quinze ans

Et quelques fleurs

Serrées dedans

Ma main en sueur,

J’avais quinze ans,

Et je tremblais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

J’avais quinze ans

Et, bien à l’heure,

Sur le cadran

Du Quai aux Fleurs,

J’avais quinze ans

Et j’attendais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

J’avais quinze ans,

Tombent les heures,

Passent les gens,

Coulent les pleurs,

J’avais quinze ans

Et je mourais

À mon premier rendez-vous, ce dernier jour de mai…

 

Alors, il est arrivé, mon Lapin

Un Lapin rose et bleu argentin,

Avec aux oreill’es des clochettes,

Au fond des yeux des pâquerettes,

Il a mis dans sa main ma main…

 

Alors, il est arrivé, mon Lapin,

Il m’a dit: « Elle reviendra demain,

Tu sais, peut-être qu’elle est malade,

Qu’elle a trop mangé d’marmelade,

Qu’elle a pas trouvé son chemin… »

 

Alors, il m’a emporté, mon Lapin,

Loin du pays du Premier Chagrin,

Loin du pays des Enfants Sages

Qui n’auront plus jamais d’images,

Qui ne comprendront plus jamais rien…

 

On a tous dans le coeur un Lapin,

Bien caché, bien enfoui dans un coin,

Qui se pointera sans manière

Si t’es un chouïa solitaire,

Qui mettra dans ta main sa main…

 

On a tous dans le coeur un Lapin,

C’est peut-être un’e musique ou un chien

Qui te sauv’era de la fourrière,

Qui te tirera en arrière,

Qui te f’ra un bout du chemin…

 

On a tous dans le coeur un Lapin,

C’est peut-être l’étranger, ton voisin ?…

 

 Paroles et musique: Henri Tachan 

 

Ma daronne

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Refrain 1

Elle a trimé dans les champs

De l’aube au soir

Pleuré digue dans 

Son blanc mouchoir

A élever seule ses mouflés

Avec trois pièces six sous

Qui pleurnicheaient

Dans son cou

P’tits marlous

Et dans le fond de ses poches

Et de sa vieille filoche

Ça faisait digue digue dong 

Elle n’a jamais rien demandé à personne

Question d’fierté ma daronne

 

Elle s’était mise en quatre

Ranimant sans cesse l’âtre

Cette main de fer qui brisait ses ailes

C’était le joug de l’instinct maternel

Elle ne s’est jamais détournée

De son chemin

Dans le respect des anciens

 

Refrain 2

Elle a donné de son temps

De l’aube au soir 

Pleuré digue dans

Son blanc mouchoir

Oui ! Je désire qu’on le sache

Qu’la vie a fait payer cash 

En guise de symbole

Son beau coeur d’ébène

J’lui souhaite en sol

Trois âges de chênes

Parce qu’elle nous a offert

Des pommes de mai

Quand l’hiver

Nous rudoyait

Et ça faisait digue dong dong dong (bis)

Dans nos ventres affamés de tic nés

Et ça faisait digue dong dong dong

Quand elle était aux abois

En fin de mois

 

Refrain 3

Elle a trimé dans les champs

Elle a donné de son temps

Et elle a souffert en dedans

De l’aube au soir

Pleuré digue dans 

Son blanc mouchoir

A élever seule ses mouflés

Avec trois pièces six sous

Qui pleurnichaient

Dans son cou

P’tits marlous

Et dans le fond de ses poches

Et de sa vieille filoche

Ça faisait digue digue dong

Elle n’a jamais rien demandé à personne

Question de fierté ma daronne

Elle n’a jamais rien demandé à personne

Question de fierté ma daronne

Quand ça faisait digue dong dong dong 

Dans nos ventres affamés

 

Paroles et musique: Camel Arioui  

 

 

Refrain 1

Elle a trimé dans les champs

De l’aube au soir

Pleuré digue dans 

Son blanc mouchoir

A élever seule ses mouflés

Avec trois pièces six sous

Qui pleurnicheaient

Dans son cou

P’tits marlous

Et dans le fond de ses poches

Et de sa vieille filoche

Ça faisait digue digue dong 

Elle n’a jamais rien demandé à personne

Question d’fierté ma daronne

 

Elle s’était mise en quatre

Ranimant sans cesse l’âtre

Cette main de fer qui brisait ses ailes

C’était le joug de l’instinct maternel

Elle ne s’est jamais détournée

De son chemin

Dans le respect des anciens

 

Refrain 2

Elle a donné de son temps

De l’aube au soir 

Pleuré digue dans

Son blanc mouchoir

Oui ! Je désire qu’on le sache

Qu’la vie a fait payer cash 

En guise de symbole

Son beau coeur d’ébène

J’lui souhaite en sol

Trois âges de chênes

Parce qu’elle nous a offert

Des pommes de mai

Quand l’hiver

Nous rudoyait

Et ça faisait digue dong dong dong (bis)

Dans nos ventres affamés de tic nés

Et ça faisait digue dong dong dong

Quand elle était aux abois

En fin de mois

 

Refrain 3

Elle a trimé dans les champs

Elle a donné de son temps

Et elle a souffert en dedans

De l’aube au soir

Pleuré digue dans 

Son blanc mouchoir

A élever seule ses mouflés

Avec trois pièces six sous

Qui pleurnichaient

Dans son cou

P’tits marlous

Et dans le fond de ses poches

Et de sa vieille filoche

Ça faisait digue digue dong

Elle n’a jamais rien demandé à personne

Question de fierté ma daronne

Elle n’a jamais rien demandé à personne

Question de fierté ma daronne

Quand ça faisait digue dong dong dong 

Dans nos ventres affamés

 

Paroles et musique: Camel Arioui  

 

 

Je resterai ici

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Je resterai ici je ne partirai pas même si je sais par coeur qu’il fait toujours meilleur ailleurs mais je resterai là pour la couleur du ciel de ces jours de grand vent qui n’en ...
Je resterai ici je ne partirai pas même si je sais par coeur qu’il fait toujours meilleur ailleurs mais je resterai là pour la couleur du ciel de ces jours de grand vent qui n’en ...

Le traité de solitude

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J´ai pris ton stylo J´ai pris un moment J´ai mordu ma lèvre au sang J´avais le cœur gros comme un firmament Gros comme mes rêves d´avant Penchée sur la page sans rature Rédigée par la secrétaire ...
J´ai pris ton stylo J´ai pris un moment J´ai mordu ma lèvre au sang J´avais le cœur gros comme un firmament Gros comme mes rêves d´avant Penchée sur la page sans rature Rédigée par la secrétaire ...