Yves Jamait chante « Au revoir Tachan ». I. Authume, 39100, les 31 octobre et 1er novembre 2014.

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Du 2 décembre 2008 au 31 octobre 2014, que de chemin parcouru… Yves Jamait chante « Au revoir Tachan » Le 2 décembre 2008 au petit Kursaal de Besançon, grâce à Christophe Régnier, Yves ...
Du 2 décembre 2008 au 31 octobre 2014, que de chemin parcouru… Yves Jamait chante « Au revoir Tachan » Le 2 décembre 2008 au petit Kursaal de Besançon, grâce à Christophe Régnier, Yves ...

J’ai relu le grand Meaulnes

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Avant-hier, bêtement, j’ai relu « Le Grand Meaulnes »,
J’ai traqué mon enfance au fil des pages jaunes,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet, refaire mon voyage en Sologne,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet refaire mon voyage en Sologne,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop lu, trop lu
De livres pour les grands
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes livres d’enfants !

Hier matin, je m’embarque, pour un pélerinage,
Vers mes quinze ans blottis dans leur petit village,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop vu, trop vu
De palais formidables
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes châteaux de sable !

Aujourd’hui je te parle, comme à une étrangère,
Mon aimée d’autrefois, ma mie, mon écolière,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,

Mais j’ai bien, bien trop couru, couru
Les filles de passage
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par les dames trop sages !

Demain, je blanchirai, à l’ombre d’un sapin,
De routine en regrets, de regrets en refrains,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,

Mais, je n’aurai jamais pu, non jamais pu
Apprivoiser le Temps
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu,
Que je suis décevant !

 

Paroles: Henri Tachan

Musique: Jean-Paul Roseau

 

Avant-hier, bêtement, j’ai relu « Le Grand Meaulnes »,
J’ai traqué mon enfance au fil des pages jaunes,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet, refaire mon voyage en Sologne,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet refaire mon voyage en Sologne,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop lu, trop lu
De livres pour les grands
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes livres d’enfants !

Hier matin, je m’embarque, pour un pélerinage,
Vers mes quinze ans blottis dans leur petit village,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop vu, trop vu
De palais formidables
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes châteaux de sable !

Aujourd’hui je te parle, comme à une étrangère,
Mon aimée d’autrefois, ma mie, mon écolière,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,

Mais j’ai bien, bien trop couru, couru
Les filles de passage
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par les dames trop sages !

Demain, je blanchirai, à l’ombre d’un sapin,
De routine en regrets, de regrets en refrains,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,

Mais, je n’aurai jamais pu, non jamais pu
Apprivoiser le Temps
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu,
Que je suis décevant !

 

Paroles: Henri Tachan

Musique: Jean-Paul Roseau

 

Un piano

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Un piano,

C’est tiède comme une femme.

Ca tient les mains au chaud

Et ça tient chaud à l’âme.

 

Un piano,

C’est comme un catafalque,

Ca sent déjà l’encens,

Un Piano,

C’est doux comme du talc.

 

 

Et dedans  dorment les musiciens,

La tête penchée sur des blanches,

Comme un nid blotti dans les branches,

La tête de Jean-Sébastien…

 

Un piano,

Mais oui, c’est transportable,

Un piano,

J’en ai un dans mon ventre,

J’en ai un dans mon cartable,

 

Un piano,

Ca tremble  comme un fanal

Au fond d’une vallée,

Un piano,

C’est long comme un canal.

 

Et dedans se noient les musiciens,

La tête penchée sur des noires,

Ils me racontent leur histoire,

L’histoire de Jean-Sébastien…

 

Un piano,

C’est là comme un ami.

Ça donne son silence,

Ca vous veille la nuit,

 

Un piano,

C’est lourd comme une armoire,

Ça couve la musique,

Ça garde la mémoire…

 

Et dedans, rêvent les musiciens,

La tête penchée sur l’ivoire,

Y a pas besoin de jouer pour voir

La tête de Jean-Sébastien…

 

Au piano,

Je m’y assois souvent,

Sans toucher, sans toucher,

Et j’attends, et j’attends…

 

Qu’ils reviennent les musiciens,

La tête penchée sur la Vie,

Qu’il revienne le souvenir ancien

Des doigts de Dinu Lipatti.

 

Paroles: Henri Tachan

Sur une musique empruntée à Jean-Sébastien Bach 

 

Un piano,

C’est tiède comme une femme.

Ca tient les mains au chaud

Et ça tient chaud à l’âme.

 

Un piano,

C’est comme un catafalque,

Ca sent déjà l’encens,

Un Piano,

C’est doux comme du talc.

 

 

Et dedans  dorment les musiciens,

La tête penchée sur des blanches,

Comme un nid blotti dans les branches,

La tête de Jean-Sébastien…

 

Un piano,

Mais oui, c’est transportable,

Un piano,

J’en ai un dans mon ventre,

J’en ai un dans mon cartable,

 

Un piano,

Ca tremble  comme un fanal

Au fond d’une vallée,

Un piano,

C’est long comme un canal.

 

Et dedans se noient les musiciens,

La tête penchée sur des noires,

Ils me racontent leur histoire,

L’histoire de Jean-Sébastien…

 

Un piano,

C’est là comme un ami.

Ça donne son silence,

Ca vous veille la nuit,

 

Un piano,

C’est lourd comme une armoire,

Ça couve la musique,

Ça garde la mémoire…

 

Et dedans, rêvent les musiciens,

La tête penchée sur l’ivoire,

Y a pas besoin de jouer pour voir

La tête de Jean-Sébastien…

 

Au piano,

Je m’y assois souvent,

Sans toucher, sans toucher,

Et j’attends, et j’attends…

 

Qu’ils reviennent les musiciens,

La tête penchée sur la Vie,

Qu’il revienne le souvenir ancien

Des doigts de Dinu Lipatti.

 

Paroles: Henri Tachan

Sur une musique empruntée à Jean-Sébastien Bach