Sans abri

thumbnail
 Je ne suis pas d’ici, Je ne suis pas d’ailleurs On m’a tenu pour dit Que j’étais une erreur Prophète sans pays Et maître sans demeure J’espère un paradis Longtemps ...
 Je ne suis pas d’ici, Je ne suis pas d’ailleurs On m’a tenu pour dit Que j’étais une erreur Prophète sans pays Et maître sans demeure J’espère un paradis Longtemps ...

Une voix nous manque

thumbnail
 Tes mains jointes m’accompagnent de clocher en ruelles J’ai connu les matins, les neiges de minuit Toujours ce trou noir au bout de l’échelle Tu as crié quelque chose que je ...
 Tes mains jointes m’accompagnent de clocher en ruelles J’ai connu les matins, les neiges de minuit Toujours ce trou noir au bout de l’échelle Tu as crié quelque chose que je ...

Comme tu me l’as demandé

thumbnail
J’ai ôté de mes doigts les bagues Comme tu me l’as demandé Enlevé l’écume à mes vagues Comme tu me l’as demandé   J’ai jeté les fards et les crèmes Les frusques ...
J’ai ôté de mes doigts les bagues Comme tu me l’as demandé Enlevé l’écume à mes vagues Comme tu me l’as demandé   J’ai jeté les fards et les crèmes Les frusques ...

Le temps perdu

thumbnail
Si tu traverses les forêts de mon visage Et les ronds-points de ma poitrine après minuit Si tu es pris d’un grand courage Et t’égares dans mes pays Au bercement des oies sauvages N’espère plus ...
Si tu traverses les forêts de mon visage Et les ronds-points de ma poitrine après minuit Si tu es pris d’un grand courage Et t’égares dans mes pays Au bercement des oies sauvages N’espère plus ...

Evangéline

thumbnail
Les étoiles étaient dans le ciel Toi dans les bras de Gabriel Il faisait beau, c´était dimanche Les cloches allaient bientôt sonner Et tu allais te marier Dans ta première robe blanche L´automne ...
Les étoiles étaient dans le ciel Toi dans les bras de Gabriel Il faisait beau, c´était dimanche Les cloches allaient bientôt sonner Et tu allais te marier Dans ta première robe blanche L´automne ...

J’ai relu le grand Meaulnes

thumbnail

Avant-hier, bêtement, j’ai relu « Le Grand Meaulnes »,
J’ai traqué mon enfance au fil des pages jaunes,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet, refaire mon voyage en Sologne,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet refaire mon voyage en Sologne,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop lu, trop lu
De livres pour les grands
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes livres d’enfants !

Hier matin, je m’embarque, pour un pélerinage,
Vers mes quinze ans blottis dans leur petit village,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop vu, trop vu
De palais formidables
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes châteaux de sable !

Aujourd’hui je te parle, comme à une étrangère,
Mon aimée d’autrefois, ma mie, mon écolière,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,

Mais j’ai bien, bien trop couru, couru
Les filles de passage
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par les dames trop sages !

Demain, je blanchirai, à l’ombre d’un sapin,
De routine en regrets, de regrets en refrains,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,

Mais, je n’aurai jamais pu, non jamais pu
Apprivoiser le Temps
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu,
Que je suis décevant !

 

Paroles: Henri Tachan

Musique: Jean-Paul Roseau

 

Avant-hier, bêtement, j’ai relu « Le Grand Meaulnes »,
J’ai traqué mon enfance au fil des pages jaunes,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet, refaire mon voyage en Sologne,
Dans un coin de grenier, j’ai voulu, sans vergogne
Et sans billet refaire mon voyage en Sologne,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop lu, trop lu
De livres pour les grands
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes livres d’enfants !

Hier matin, je m’embarque, pour un pélerinage,
Vers mes quinze ans blottis dans leur petit village,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,
Le coeur battant, le long d’un sentier d’haridelles,
J’attends Buffalo Bill sur un coin de margelle,

Mais j’ai bien, j’ai bien trop vu, trop vu
De palais formidables
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par mes châteaux de sable !

Aujourd’hui je te parle, comme à une étrangère,
Mon aimée d’autrefois, ma mie, mon écolière,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,
Et, te disant bonjour, je voudrais, tant et tant,
Te dire que notre amour a encore dix-huit ans,

Mais j’ai bien, bien trop couru, couru
Les filles de passage
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu
Par les dames trop sages !

Demain, je blanchirai, à l’ombre d’un sapin,
De routine en regrets, de regrets en refrains,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,
Et j’essaierai encore, une dernière fois,
De refaire, à rebours, mon long chemin de croix,

Mais, je n’aurai jamais pu, non jamais pu
Apprivoiser le Temps
Ah ! Dieu, que je suis déçu, déçu,
Que je suis décevant !

 

Paroles: Henri Tachan

Musique: Jean-Paul Roseau

 

Cette blessure

thumbnail
Cette blessure Où meurt la mer comme un chagrin de chair Où va la vie germer dans le désert Qui fait de sang la blancheur des berceaux Qui se referme au marbre du tombeau Cette blessure d’où ...
Cette blessure Où meurt la mer comme un chagrin de chair Où va la vie germer dans le désert Qui fait de sang la blancheur des berceaux Qui se referme au marbre du tombeau Cette blessure d’où ...